L’IA dans la gestion documentaire : à quoi faut-il s’attendre ?
Sujet d’actualité brûlant, l’IA s’invite aussi dans les solutions de numérisation et de gestion de contenus, avec des promesses dont on se demande si elles pourront toutes être tenues. Si cette intelligence n’est pas nouvelle, elle est aujourd’hui plus forte que jamais. Faisons le point sur ce sujet et voyons quels peuvent être les apports de l’IA dans la gestion de vos contenus documentaires.
Les technologies de LAD, RAD et d’OCR soutiennent depuis de nombreuses années les organisations dans la numérisation, l’analyse et la classification de leurs documents. Mais aujourd’hui, grâce à l’IA, ces technologies gagnent en précision et en performance. Si jusqu’à présent, pour être efficaces, les moteurs OCR exigeaient une numérisation des documents dans certaines conditions (notamment en termes de résolution, de luminosité et de contrastes, etc.), désormais grâce à l’IA, le paramétrage a gagné en souplesse. Et l’IA permet d’aller beaucoup plus loin en garantissant :
- Une meilleure reconnaissance de l’écriture cursive présente sur de nombreux documents
Grâce aux avancées en Machine Learning, en réseaux de neurones, et en reconnaissance de formes, les moteurs OCR alimentés par l’IA peuvent extraire du texte manuscrit avec une précision inédite.
- Une gestion optimale du multilingue
Les moteurs OCR alimentés par l’IA gèrent de plus en plus efficacement le multilingue grâce à des techniques avancées de traitement du langage naturel (NLP) et au Deep Learning. En incluant des données dans différentes langues et scripts (latin, cyrillique, arabe, chinois, etc.), ces moteurs peuvent reconnaître une large gamme de langues sans nécessiter de reconfigurations manuelles. Et lorsqu’un document contient du texte dans plusieurs langues, ces moteurs sont capables de détecter la langue utilisée dans une portion spécifique du texte et d’appliquer le bon modèle OCR en fonction de la langue détectée. Ce qui permet de reconnaître du texte en plusieurs langues sur une même page.
- Une extraction et une analyse plus efficaces des contenus, y compris sur les documents non structurés
Si jusqu’à présent, les moteurs OCR étaient relativement efficaces, ils étaient principalement “zonaux” (la reconnaissance de texte ne se faisait que dans des zones précises du document), ce qui posaient problème pour les documents non structurés (courrier, réclamation, etc.). Ils étaient aussi capables de traiter des documents semi structurés, mais en s’appuyant sur l’apprentissage automatique (pour le traitement des factures par exemple). L’IA permet aujourd’hui de faire tomber ces barrières et de prendre en charge tout type de documents, y compris les documents non structurés. A cela s’ajoutent des capacités d’analyse de contenus (résumé automatique, détection de tonalités, de mots-clés, de sentiments, etc.) qui permettent d’interpréter le document et de le router vers le bon service ou le bon interlocuteur.
- Une optimisation des tâches chronophages et l’élimination des tâches répétitives
Les gains en performance de moteurs d’IA assurent une réduction du temps d’analyse des documents, une meilleure précision du processus global, une forte réduction du risque d’erreurs dans le traitement documentaire et offrent des possibilités d’automatisation. Ce qui a également pour effet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les opérateurs humains dont le rôle change et qui interviennent désormais plus en contrôle/validation qu’en assistance opérationnelle.
Les questions à se poser pour faire le bon choix
In fine, quels que soient les cas métiers (RH, gestion/comptabilité, service client, etc.), l’IA dispose d’atouts majeurs, car elle accélère et facilite la prise de décision grâce à l’analyse des données. Attention toutefois, si les apports sont significatifs, les coûts peuvent rester importants et plusieurs éléments exigent une réflexion.
En effet, il est essentiel de se poser les bonnes questions sur le choix du moteur d’IA et son modèle économique (à la page, au mot, à la requête, etc.), mais aussi et surtout sur son hébergement. Dans la plupart des cas, aucun hébergement local n’est proposé. Les données que vous lui soumettez quittent donc vos infrastructures et votre pays pour aller à l’étranger (aux Etats-Unis le plus souvent). Voilà pourquoi certains éditeurs ont fait le choix de développer leur propre moteur d’IA pour l’intégrer à leurs solutions ou de racheter des entreprises spécialisées afin de bénéficier de leur savoir-faire.
L’intégration de l’IA dans votre gestion documentaire mérite donc réflexion. Il est primordial de bien cadrer votre besoin et de jauger de la pertinence de l’IA pour votre projet. Sans compter que vous devez déjà avoir mis en place une véritable gouvernance de l’information, et disposer de données fiables et de qualité. Sans cela, l’IA ne sera d’aucune aide dans vos prises de décision. Rassurez-vous nous sommes là pour vous épauler et vous accompagner aussi sur ce chemin de l’adoption de l’IA…
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